Mardi 24 mai, un rassemblement à l’initiative du collectif féministe Nous Toutes s’est tenu à Paris place Saint-Augustin pour protester contre les nominations de ministres accusés de viols et harcèlement.


À l’appel du collectif féministe Nous Toutes, un rassemblement s’est tenu mardi 24 mai Place St Augustin, à Paris, pour protester contre la nomination au sein du nouveau gouvernement Borne du nouveau ministre Damien Abad et le maintien des ministres Gérald Darmanin et d’Éric Dupond-Moretti tout deux embourbés dans des affaires.
Mediapart révélait il y’a quelques jours que le nouveau ministre des Solidarités M. Abad était pourtant accusé de viols par deux femmes en 2010 et 2011. Des accusations signalées à l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles. Le ministre s’est défendu en affirmant que son handicap l’empêchait de commettre ce type de violences.
La Première ministre Elisabeth Borne a déclaré ne pas avoir été mise au courant alors même que LaREM avait été informée de ces accusations.
Pour le moment Damien Abad a affirmé qu’il n’entendait pas démissionner n’ayant pas été condamné. Même son de cloche pour les ministres Darmanin et Dupond-Moretti.
En 2017, Emmanuel Macron déclarait pourtant vouloir faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles “la grande cause de son premier quinquennat”.
Approuver ces nominations au sein du nouveau gouvernement Borne ont été perçues comme une « insulte aux personnes victimes de violences de genre » pouvait-on entendre hier lors du rassemblement.


À ce jour, 54 féminicides ont été recensés depuis le début de l’année. Les affaires de viols, violences sexuelles et harcèlement sont de plus en plus nombreuses en politique.
Les Répliques
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