Mardi 18 avril, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire déclarait en direct sur BFMTV : “Nos compatriotes en ont ras-le-bol de la fraude : ils ont aucune envie de voir que des personnes peuvent bénéficier d’aides, le renvoyer au Maghreb ou ailleurs”
Le ministre des Comptes publics Bruno Attal annonçait également qu’il présenterait “dans les prochaines semaines” un plan “avec des mesures fortes pour lutter davantage contre la fraude fiscale et sociale”`.
Pourtant dans un article paru dans Sud Ouest relayé par l’AFP, on peut lire : “Personne n’est capable d’évaluer le montant de la fraude sociale. Ces dernières années, l’Assemblée nationale, le Sénat et la Cour des comptes s’y sont tour à tour cassé les dents. Pourtant, une fourchette de 14 à 45 milliards d’euros est régulièrement évoquée, sans autre fondement qu’une étude britannique estimant les « pertes » – fraudes et « erreurs » cumulées – entre 3 % et 10 % dans les systèmes de santé de plusieurs pays occidentaux.”
Mais pour faire diversion sur la contestation populaire suite à la réforme des retraites, les ministres s’en remettent aux bonnes vieilles méthodes populistes et politiciennes ciblant toujours une même communauté : les arabes qui frauderaient la CAF.


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